Feu Routier -- Garbarini Fareco

DOCUMENTS

Nova

historique

années 1950

Vision II

Sur le plan international, Garbarini Fareco est présent sur plusieurs continents. Comme les autres fabricants français de SLT, on retrouve ses produits en Afrique francophone (Bénin, Niger...), en Asie (Viet Nam), ainsi qu'au Maghreb avec des marchés plus récents (Maroc). En Europe, le contrôleur de carrefour Fareco Gallery est commercialisé en Belgique par la société Macq (tramway de Charleroi notamment).

Le contrôleur AGIR

Lancement des signaux Design 2000

À l'automne 1996, Garbarini est placé en redressement judiciaire. L'entreprise sera sauvée par son rachat par le groupe français Fayat auprès du tribunal de commerce de Nanterre. C'est la fin de la saga familiale Garbarini, mais le développement de produits de qualité se pousuivra tant en régulation du trafic (contrôleur Gallery), qu'en visualisation (Feux de France pour l'avenue des Champs-Elysées, Diapason, Vision).

Face à la baisse des commandes publiques dûe à un contexte économique tendu et à un allongement de la durée de vie de la signalisation tricolore grâce aux sources à LED, Garbarini Fareco se doit de diversifier son activité avec la mise au point de matériel de contrôle automatisé (radar feu rouge et radar de vitesse mobile embarqué).

En 2012, le groupe Fayat se dote d'une nouvelle identité visuelle. Le nom historique Garbarini est alors écarté au profit de Fareco. De nouvelles gammes de visualisation sont commercialisées (Agena, Dyaphane), avec un succès mitigé, le produit phare restant les feux Vision.

André Garbarini décède en 1958, c'est alors sa femme qui prend la direction de l'entreprise. La diversification des produits de signalisation aura lieu au cours des années 1960 avec la mise au point de nouveaux contrôleurs de carrefour (M157 et M158), de nouveaux matériels de visualisation (Standard M68), et de nombreux équipements de signalisation lumineuse tels que des bornes, des panneaux ou des clous de chaussée.

L'entreprise restera familiale puisque la petite fille du fondateur, Micheline Garbarini, prendra à son tour la direction de la société. Le logo de l'entreprise conserve les initiales de son fondateur ("AG") qui seront également présentes dans tous les noms des contrôleurs (Mag, Modulag, Gama...), tandis que les produits de visualisation se voient nommés d'un "M" pour le prénom de sa dirigeante, Micheline (M68, M73...).

L'arrivée de l'électronique dans les produits Garbarini s'effectuera au début des années 1980 avec la mise au point des premiers contrôleurs à électronique à logique câblée, puis à micro-processeurs (1984) avec le célèbre Agir dont 5200 exemplaires seront écoulés par Garbarini.

Au début des années 1980, un virage est également opéré dans la conception des signaux tricolores avec l'arrivée de la gamme Satellite 84, conçue en polycarbonate et au design très particulier qui en fera son succès jusque dans les années 2000. C'est également la première gamme à être équipée de sources lumineuses à diodes électro-luminescentes dont le brevet sera déposé par Micheline Garbarini en 1987.

Le premier contrôleur de carrefour électromécanique des établissements Garbarini sera mis au point en 1935. Il entrera en service l'année suivante sur l'avenue de Neuilly à Paris. L'activité de l'enteprise est alors exclusivement concentrée sur la signalisation électrique urbaine et routière.

Après un fléchissement des activités industrielles causé par la seconde guerre mondiale, l'essort de l'entreprise Garbarini s'effectuera après-guerre, dans la foulée de l'essort de l'automobile et de la signalisation routière. Une première gamme de feux tricolores est commercialisée au début des années 1950, elle se compose d'un feu tricolore principal ainsi que d'un signal piétons circulaire. Ces premiers signaux conçus par Garbarini se déclineront sous plusieurs formes : feu unicolore clignotant signalant les carrefours dangereux, répétiteur trafic ou encore signaux de chemin de fer.

Publicité 1927

Documentation 1925

Les établissements André Garbarini sont fondés en 1921 à Courbevoie, dans la Seine (aujourd'hui devenue Hauts de Seine). Ingénieur de l'école supérieure d'électricité, André Garbarini est décrit comme une sorte de Géo Trouvetou qui met au point des réfrigérateurs pour bâteaux et des radiateurs paraboliques à gaz. Ces derniers, qu'il nommera "Garba", seront commercialisés dans toute l'Europe et lui vaudront de nombreux prix et récompenses qui en feront sa renommée.

En 1929, André Garbarini crée le premier clignoteur électrique dont l'utilisation est prévue dans les chemins de fer et les services des villes. L'activité signalisation routière de l'entreprise Garbarini débute dans la foulée avec la mise au point du balisage des passages à niveaux avec des panneaux équipés de cataphotes (ancêtre de la catadioptre).