LES DOCUMENTS
 
> première partie de l'IISR
> huitième partie de l'IISR
 
> le site de l'ASCQUER
La récente installation de décompteurs de temps d'attente sur la commune de Marly-Le-Roi, dans les Yvelines, pose la question de savoir si les décompteurs sont autorisés. Faisons un point sur la réglementation en matière de décompteur.
 
• Feux de circulation permanents
La première partie de l'Instruction Interministérielle sur la Signalisation Routière (IISR), est très claire : "l’emploi de signaux d’autres types ou modèles que ceux définis dans la présente instruction est interdit". Cependant, "des essais de signalisation non prévus par la présente instruction peuvent être conduits avec l'accord et sous le contrôle de la délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR)". En clair, les décompteurs n'étant pas prévus par la réglementation, ils sont interdits. Le gestionnaire de voirie voulant en utiliser, doit déposer une demande d'expérimentation auprès de la DSCR, qui après examen de la demdande, délivrera une autorisation d'expérimentation, ou pas.
 
• Feux de circulation temporaires
Dans le cas de feux tricolores utilisés lors d'un alternat temporaires, l'emploi de décompteurs est possible à la seule condition que les signaux employés soient certifiés NF par l'ASCQUER. A l'heure actuelle, il n'y a que deux modèles qui possèdent cette certification.
 
• Le cas de Marly-Le-Roi
Cette installation n'est malheureusement pas un cas isolé. L'ignorance de la réglementation en vigueur et l'attrait du faux sentiment de sécurité généré par les décompteurs ont bien souvent raison de leur emploi. Dans le cas de cette installation, la confusion est d'avantage accentuée par le décompte vert lors de l'allumage du feu jaune.
 
Décompteurs : que dit la réglementation ?                                                                      06.2017
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Une croix grecque nouvellement installée à Tahiti (photo F.COLLET).
Dans un article intitulé "La croix, cette inconnue au coin de la rue", La Dépêche de Tahiti relate l'arrivée des croix grecques aux carrefours de la Polynésie Française, et de la confusion que cela a engendré. Après consultation des inspecteurs du permis de conduire et moniteurs d'auto-école des environs, la signification de ce signal, pourtant en vigueur en France depuis 1991, a été trouvée et expliquée par le président du syndicat des auto-écoles de Polynésie dans un article du journal afin d'en informer la population de Tahiti : "“Elle permet de donner une information au véhicule, à savoir qu’elle permet de savoir que le feu de la voiture qui arrive en face est rouge.".
 
Suite à cette explication, le journal en conclut que la croix grecque "est une aide et une sécurité supplémentaire pour le conducteur au moment de franchir un croisement". Juste constatation, pourtant contredite quelques lignes plus loin : "C’est juste une information complémentaire, qui, en soi, n’est pas nécessaire, mais qui correspond aux normes actuelles des feux tricolores".
Si la croix grecque est effectivement mentionnée en tant que répétition du feu rouge du signal R11V dans la 6ème partie de l'Instruction interministérielle  sur la signalisation routière, elle reste facultative.
 
Les carrefours équipés de feux tricolores sont relativement récents en Polynésie Française, puisque le premier a été posé à Tahiti le 23 mars 1965.
Tahiti découvre les croix grecques                                                                                    05.2015
Décompteur piétons Lacroix Trafic Alumix 2
Le Salon des Maires 2014                                                                                   12.2014
Le salon des maires et des collectivités locales s'est tenu à Paris les 25, 26 et 27 novembre derniers.
 
Fareco présentait un nouveau modèle de répétiteurs piétons sonore, ainsi qu'un nouveau modèle de répétiteur trafic antivandalisme à LED.
 
Sur le stand du groupe Lacroix, la gamme Lacroix Trafic Alumix 2 était exposée en version classique et Géronimo, mais également déclinée en version décompteur piétons. Rappelons que les décompteurs piétons ne sont pas autorisés à être implantés en France, à l'exception d'une autorisation donnée par le ministère des transports pour une expérimentation actuellement menée à Strasbourg, dont nous vous parlions déja en avril dernier.
 
Le grand absent de cette édition 2014 était le groupe Aximum, qui semble faire des économies sur ses représentations au salon des maires, signe que les temps sont très difficiles pour le marché de la signalisation lumineuse tricolore en France. Le groupe Aximum peut se féliciter de bénéficier d'une large gamme de produits au sein de départements souffrant moins que la SLT, tels la signalisation lumineuse embarquée et remorquée.
 
Globalement, les impressions des professionnels présents au salon étaient très mitigées. L'effet post-élections municipales aggravant la situation des marchés publics, peu de projets sont à l'ordre du jour au sein des collectivités.
Le piratage des installations de signalisation lumineuse tricolore reste un grand fantasme des petits génies de l'informatique dont les blogs et les vidéos fleurissent sur internet. La réalité est pourtant bien différente de ce qui est affirmé sur ces blogs.
 
Des protocoles de communication spécifiques
En France, dans la plupart des grandes agglomérations, les contrôleurs de carrefour sont reliés entre eux et au poste central de commande par un réseau physiquement privé, donc non-accessible depuis l'extérieur. Le seul point d'entrée pour un pirate serai donc le poste central de commande, et encore faut-il que celui-ci soit connecté au réseau internet, ce qui n'est pas toujours le cas. Si il l'est, il faudra au pirate atteindre la couche logicielle de communication avec les contrôleurs des carrefours et entrer en communication avec eux, sachant qu'ils sont conçus pour ne répondre qu'à des messages au format spécifique selon le type de régulation utilisée. Si toutes les conditions du protocole de communication ne sont pas réunies, le message est ignoré.
De plus, la réglementation actuelle impose obligatoirement une intervention manuelle pour valider les paramètres de sécurité, ce qui rend impossible la prise de contrôle d'un contrôleur de carrefour à distance.
En résumé, si un pirate parvient tout de même à franchir ces étapes et à entrer en communication avec un contrôleur français, l'action maximale qui aura lieue sera le déclenchement du passage au jaune clignotant général de sécurité.
 
Veloloop, le dernier fantasme en date
Le dernier fantasme de piratage des feux tricolores né sur internet est le système américain "Veloloop". Contrairement à ce qui est affirmé par nombre de sites internet, ce système ne permet en rien de hacker un carrefour, mais au pire de faciliter le passage au vert en cas de présence d'une boucle électromagnétique de détection. Le système Veloloop se compose d'un boitier composé d'un aimant se fixant au cadre arrière d'un vélo et permettant ainsi au cycliste équipé de ce système d'être détecté par la boucle électromagnétique.
Le fantasme du piratage des installations de SLT                                                          11.2014
 
LES DOCUMENTS
 
> la proposition du Conseil de Paris
 
> le rapport du CERTU
 
> le bilan des déplacements de la Mairie de Paris
Dans le cadre du "plan piéton", et sur initiative des élus écologistes, le conseil de la ville de Paris a voté l'expérimentation de la suppression de la signalisation lumineuse tricolore dans un quartier de la capitale, sous surveillance du Cerema. Si cette expérimentation est concluante, la disparition des carrefours à feux pourrait être étendue au reste de la ville, qui compte plus de 14 000 signaux tricolores répartis sur 1805 carrefours.
 
• "La SLT cause 10 000 accidents par an"
La sécurité routière est le principal argument avancé par la Mairie de Paris pour jusitifer cette suppression. Ce chiffre de 10 000 accidents, avancé par le groupe Écolo, date d'il y a 13 ans, car depuis 2003 le nombre d'accidents aux carrefours à feux n'est plus comptabilisé dans le bulletin d'analyse des accidents corporels (BAAC). Selon un rapport du CERTU, le nombre d'accidents aux carrefours à feux a diminué de 56% entre 1977 et 2003, mais le remplacement des carrefours à feux par d'autres dispositifs de priorité ne saurait expliquer à lui-seul cette baisse notable. De plus, selon le bilan des déplacements de la Mairie de Paris de 2015, les accidents aux carrefours à feux ne sont que de 4%, bien loin derrière ceux liés à la vitesse (23%).
 
• "Les carrefours parisiens sont énergivores"
Là encore, cet argument est plus que discutable puisque la Mairie de Paris a lancé en 2010 un vaste marché de performance énergétique (PME) prévoyant le remplacement de toutes les anciennes sources lumineuses (incandescence et fluo) par des LED.
On peut donc s'interroger sur la véritable intention de la Mairie de Paris derrière cette nouvelle expérimentation, qui semble plus relever de la volonté de réduire drastiquement la circulation automobile, plutot que d'améliorer la sécurité routière ou de réduire la consommation d'énergie de la capitale.
Expérimentation de suppression de la SLT à Paris                                                        03.2017
> la demande d'expérimentation
 
> l'avis défavorable de la DSCR
 
> plus d'infos sur le site SAFRI
Inventé par un ingénieur français qui considère que nombre de signaux tricolores sont inutiles, font perdre du temps et du carburant aux usagers, ce système hybride mi-panneau stop, mi-signal tricolore, a pour objectif de supprimer l'attente consécutive à l'allumage du signal rouge. Il se compose d'un panneau à LED affichant un panneau STOP AB4, et de trois boitiers LED (rouge, jaune et vert) formant un signal tricolore.
Son inventeur nous présente deux usages différents :
 
• Installation à une intersection en croix :
vert > jaune > panneau stop
Dans ce cas, le signal rouge est supprimé pour être remplacé par un panneau stop. Les automobilistes marquent donc l'arrêt comme au signal rouge, mais peuvent repartir dès que l'intersection est dégagée, sans attendre le passage au signal vert.
 
• Installation au niveau d'un passage piétons :
vert > déclenchement du bouton poussoir > jaune > rouge > panneau stop
La transformation du signal tricolore en panneau STOP intervient deux secondes après l'allumage du signal rouge, de façon à ce que les automobilistes marquent l'arrêt mais puissent repartir dès qu'ils le souhaitent, sans attendre l'apparition du signal vert.
 
La ville d'Igny, dans l'Essonne, a été séduite par cette invention et une demande d'expérimentation a été déposée auprès du délégué interministériel à la sécurité routière, qui a émis un avis défavorable à l'expérimentation de ce système le 22 octobre dernier.
 
Le "stop dynamique"                                                                                                            11.2016
Photos : ampelfreund.de
Signal français
La Semaforica
Ortana
(copie Sagem Aluxe)
Stand SEA
Le nouveau caisson piéton Lacroix
Le salon international Intertraffic qui se tient tous les deux ans à Amsterdam, aux Pays-Bas, a eu lieu du 5 au 8 avril 2016. De nombreux fabricants de signalisation lumineuse tricolore du monde entier y ont exposé leurs produits et nouveautés dont Lacroix Traffic et SEA Signalisation.
 
• Les nouveautés françaises
La principale nouveauté de ce salon 2016 est la présentation de la nouvelle version du caisson piétons Lacroix Traffic Alumix 2. La face avant a été simplifiée, et les pictgrammes piétons sont désormais en relief avec une lentille diffusante ne laissant plus apparaitre les LED, comme l'avait déja fait SEA sur ses caissons piétons Antivandalisme.
SEA Signalisation a exposé ses gammes Nixea, Axel et Antivandalisme, mettant en avant ses signaux transport en commun ainsi que ses répétiteurs, fixes ou sur console. Une version inédite du feu Nixea sur console basse a également été présenté, ainsi qu'une version international du feu piétons de la même gammme.
 
• Les signaux français inspirent (beaucoup) les fabricants étrangers
L'influence française s'est clairement fait sentir lors de ce salon Intertraffic. Presque tous les exposants proposaient des signaux répétiteurs, qui sont de plus en plus utilisés de part le monde, notamment à destination des cyclistes. Le fabricant italien La Semaforica, dont plusieurs exemplaires de signaux tricolores sont déja en service en France, a présenté un signal piétons en version française. Le même fabricant a présenté un feu en version totem avec répétiteur intégré similaire au Lacroix Traffic Géronimo. Le fabricant turc Ortana a carrément copié les signaux Aluxe du fabricant Aximum, à l'origine mis sur le marché chez Sagem, et ce pour concurrencer la filiale du groupe Colas sur les marchés précédemment remportés au Moyen-Orient.
 
Intertraffic Amsterdam 2016                                                                                               05.2016
Le principe de la régulation sur autoroute par signaux tricolores
(DIRIF)
Signaux installés en 2006 sur l'A4
Signaux à l'abandon
sur l'A3
 
Le retour de la régulation sur les autoroutes d'Ile de France                                       04.2016
Dans le cadre d'un large plan de réhabilitation des autoroutes d'Ile de France allant du nettoyage des acottements au relamping, et après il faut bien le dire plusieurs années d'inactivité dans ce sens, la Direction Interdépartementale des Routes d'Ile de France (DIRIF) a relancé son programme de régulation du trafic par signaux de contrôle de flot placés dans les bretelles d'accès aux axes autoroutiers. Il s'agit de la deuxième tranche d'un déploiement débuté en 2006 à l'est du réseau (A4).
 
C'est Fareco qui a remporté cet appel d'offres, au sein du groupement SDEL INFI/Satelec/Fareco/Signature Traffic Systems, pour la fourniture de 54 contrôleurs de carrefour Gallery s'acccompagnant de signaux tricolores Vision dont le déploiement est actuellement en cours sur les axes suivants : A1, A3, A4, A6, A6b, N118, N385, N12, et A86. Le montant de ce marché s'élève à 10 861 613€.
 
L'efficacité de la régulation du flux routier par signaux de contrôle de flot n'est plus à prouver, cependant faut il encore que la maintenance des équipements soit correctement effectuée. Plusieurs dizaines d'exemplaires de signaux pourissent lentement depuis des dizaines d'années sur les autoroutes d'Ile de France, espéront que ces nouvelles installations ne subiront pas le même sort. Des dispositifs identiques sont également en place sur l'A25 (Lille),  l'A630 (Bordeaux) et l'A57 (Toulon).
 
> Régulation d'accès sur le site de la DIRIF
> Le marché public de la deuxième tranche de la régulation d'accès sur le site du BOAMP
 
À Paris, les boutons poussoirs ne sont actifs que la nuit                                             09.2015
Dans un article très sobrement intitulé "Les boutons pour piétons vous prennent-ils pour des cons ?", Le Nouvel Observateur s'intéresse au fonctionnement des boutons poussoirs et cherche à savoir si ils sont réellement éfficaces.
 
Passé les clichés selon lesquels il est plus long d'attendre le vert une fois que la bouton a été enclenché, et "après quelques rires gênés", le journaliste a posé la question à une fonctionnaire du PC Lutèce de Paris, et sa réponse a été on ne peut plus clair : les boutons poussoirs parisiens sont inactifs la journée en raison de la densité du trafic parisien, il est normal de privilégier la régulation du flux automobile au flux des piétons, beaucoup plus aléatoire. En revanche, une fois la nuit tombée et surtout une fois que la circulation automobile a été réduite, les appels piétons sont pris en compte. À Paris, une centaine d'entre eux sont situés dans des endroits très peu fréquentés par les piétons la nuit, et ils deviennent alors le seul moyen d'obtenir le vert piéton.
 
En dehors du fonctionnement de la ville de Paris, il est judicieux de souligner que les boutons poussoirs ont une fonction de demande du vert, et non pas un moyen d'obtenir rapidement un passage au vert, comme le rappelle un membre du CEREMA (ex-Setra).
Afin d'atténuer l'impatience des usagers appuyant nerveusement sur le bouton poussoir, certains fabricants proposent des boitiers équipés d'un message lumineux "appel pris en compte", mais ce système a ses limites.
Les pictogrammes installés à Montpellier
Les pictogrammes piétons de Vienne
A.PRAVITS - Flickr
 
La visualisation, vectrice de communication                                                                   06.2015
À l'occasion de l'organisation du concours Eurovision de la chanson par l'Autriche, la ville de Vienne a remplacé les traditionnels pictogrammes piétons par des pictogrammes gay-friendly, qui représentent des couples de même sexe en train de s'enlacer ou se prenant par la main. Cette opération vise à rappeler la position de l'Autriche, en faveur de l'égalité et contre la discrimination des couples de même sexe. C'est également un clin d'oeil à la victoire l'année précédente de Conhita Wurst, un chanteur déguisé en femme ayant conservé sa barbe.
 
L'autre originalité du mois vient de la ville de Montpellier où un collectif nommé Redlight, a composé des pochoirs à placer devant les lentilles des feux tricolores afin d'afficher des pictogrammes. Plusieurs modèles existent : personnages de jeux vidéos, feuille de cannabis, palmiers ou encore animaux.
 
Plus que jamais, les feux tricolores placés au centre de la vie des centres urbains et visibles par tous, deviennent des vecteurs de communication à la fois pour les collectivités et pour les citoyens désireux de faire passer un message au plus grand nombre, et ce gratuitement.
Cependant, il est utile de rappeler que l'altération de la bonne visiblité du matériel de visualisation entraine le non-respect de la réglementation en vigueur, ce qui peut engager la responsabilité pénale du gestionnaire de voirie en cas d'accident.
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