Décompteur piétons Lacroix Trafic Alumix 2
Le Salon des Maires 2014 12.2014
Le salon des maires et des collectivités locales s'est tenu à Paris les 25, 26 et 27 novembre derniers.
Fareco présentait un nouveau modèle de répétiteurs piétons sonore, ainsi qu'un nouveau modèle de répétiteur trafic antivandalisme à LED.
Sur le stand du groupe Lacroix, la gamme Lacroix Trafic Alumix 2 était exposée en version classique et Géronimo, mais également déclinée en version décompteur piétons. Rappelons que les décompteurs piétons ne sont pas autorisés à être implantés en France, à l'exception d'une autorisation donnée par le ministère des transports pour une expérimentation actuellement menée à Strasbourg, dont nous vous parlions déja en avril dernier.
Le grand absent de cette édition 2014 était le groupe Aximum, qui semble faire des économies sur ses représentations au salon des maires, signe que les temps sont très difficiles pour le marché de la signalisation lumineuse tricolore en France. Le groupe Aximum peut se féliciter de bénéficier d'une large gamme de produits au sein de départements souffrant moins que la SLT, tels la signalisation lumineuse embarquée et remorquée.
Globalement, les impressions des professionnels présents au salon étaient très mitigées. L'effet post-élections municipales aggravant la situation des marchés publics, peu de projets sont à l'ordre du jour au sein des collectivités.
Le piratage des installations de signalisation lumineuse tricolore reste un grand fantasme des petits génies de l'informatique dont les blogs et les vidéos fleurissent sur internet. La réalité est pourtant bien différente de ce qui est affirmé sur ces blogs.
Des protocoles de communication spécifiques
En France, dans la plupart des grandes agglomérations, les contrôleurs de carrefour sont reliés entre eux et au poste central de commande par un réseau physiquement privé, donc non-accessible depuis l'extérieur. Le seul point d'entrée pour un pirate serai donc le poste central de commande, et encore faut-il que celui-ci soit connecté au réseau internet, ce qui n'est pas toujours le cas. Si il l'est, il faudra au pirate atteindre la couche logicielle de communication avec les contrôleurs des carrefours et entrer en communication avec eux, sachant qu'ils sont conçus pour ne répondre qu'à des messages au format spécifique selon le type de régulation utilisée. Si toutes les conditions du protocole de communication ne sont pas réunies, le message est ignoré.
De plus, la réglementation actuelle impose obligatoirement une intervention manuelle pour valider les paramètres de sécurité, ce qui rend impossible la prise de contrôle d'un contrôleur de carrefour à distance.
En résumé, si un pirate parvient tout de même à franchir ces étapes et à entrer en communication avec un contrôleur français, l'action maximale qui aura lieue sera le déclenchement du passage au jaune clignotant général de sécurité.
Veloloop, le dernier fantasme en date
Le dernier fantasme de piratage des feux tricolores né sur internet est le système américain "Veloloop". Contrairement à ce qui est affirmé par nombre de sites internet, ce système ne permet en rien de hacker un carrefour, mais au pire de faciliter le passage au vert en cas de présence d'une boucle électromagnétique de détection. Le système Veloloop se compose d'un boitier composé d'un aimant se fixant au cadre arrière d'un vélo et permettant ainsi au cycliste équipé de ce système d'être détecté par la boucle électromagnétique.
Le fantasme du piratage des installations de SLT 11.2014
La commune d'Abbeville, située dans la Somme, en plein milieu de la Picardie, a engagé depuis 2008 un plan de suppression de la totalité de ses carrefours à feux. Aujourd'hui, ce plan arrive à son terme puisqu'il ne reste plus qu'une seule intersection équipée de feux tricolores qui doit disparaitre l'année prochaine.
"On tourne en rond"
Si la SLT disparait, il faut bien la remplacer par quelque chose. C'est là que les ronds-points et autres panneaux d'intersection entrent en jeu. Au total, quize carrefours à sens giratoires ont été mis en place. Leur diversité est telle qu'il y en a même de forme carrée, sur lesquels les bus et autres poids-lourds sont obligés d'empiétés pour pouvoir y circuler.
Première ville de plus de 25 000 habitants
Si les feux tricolores et leurs contrôleurs ne sont plus là, la communication de la mairie est, elle, bien réelle. Le maire se vante d'être la première ville de France à supprimer tous les feux tricolores, mais reste heureusement pragmatique : "Les feux n’étaient pas adaptés à la taille de notre ville qui reste une ville à la campagne", déclare-t-il au Courrier Picard.
Car cette solution radicale n'est évidemment pas applicable dans des villes où la macro-régulation est reine en matière de régulation, et donc de fluidication de la circulation automobile, et faut-il encore avoir l'espace nécessaire à la création de nombreux ronds-points.
À Abbeville, si la fluidification de la circulation automobile suite à cette disparition de la SLT n'est pas contestable, la question de la sécurité des traversées piétonnes est tout autre, surtout à proximité des établissements scolaires.
Abbeville supprime la totalité de ses carrefours à feux 09.2014
EVESA en chiffres :
• 330 personnes
• 800 MWh d'économie sur la SLT en 2012 et 2013
• le contrat MPE a été attribué en 2011 pour 10 ans
EVESA assure l'exploitation et la maintenance de la totalité de l'éclairage public et de la signalsation lumineuse tricolore de la ville de Paris depuis maintenant trois ans, dans le cadre du marché à performance énergétique (MPE) lancé en janvier 2010.
La signalisation lumineuse tricolore
Dans le cadre de ce plan d'économies d'énergie, la totalité des feux à lampes incandescentes et à tubes fluorescents ont été ou seront déposés et remplacés par de nouveaux caissons équipés de sources à LED sur près de 1800 carrefours. Les contrôleurs de carrefour d'ancienne génération, parmi lesquels SFIM (environ 60 pièces), Garbarini/Omera OCTM32, et Galilée de première génération seront également remplacés (très certainement par des Gallery et Traffy), ce qui constitue la moitié du parc total de contrôleurs.
L'éclairage public
Les économies les plus importantes sont réalisées dans ce secteur. 85% des 180 000 sources de l'éclairage public de Paris intra-muros seront remplacées. La totalité de l'éclairage public du boulevard périphérique a dores et déja été renouvelée, le record se situe à la Porte de la Chapelle avec près de 600 MWh d'économies. Mais face à la priorité qui est donnée aux économies, on peut se demander où se situe le qualitatif dans ce plan de remplacement lorsque des mâts de 30 ans d'âge reçoivent des lanternes récentes inclinées à 20°. Un concepteur du secteur murmure même qu'un mât d'éclairage sur deux est de trop sur le boulevard périphérique : "lorsqu'une lampe ne s'allume pas, on ne voit même pas la différence sur la chaussée".
EVESA (Paris) : plus de 20 GWh économisés en 3 ans 08.2014
Quelques mois après avoir lancé une vaste expérimentation de répétiteurs pour cyclistes, la capitale britannique récidive en annonçant la mise en place du système SCOOT pour piétons dès cet été.
Le système SCOOT (Split Cycle Offset Optimisation Technique) est l'équivalent britannique de notre système Gertrude : adapter les temps des feux selon la densité du trafic grâce à des capteurs. 3000 carrefours en sont équipés à Londres.
La nouvelle expérimentation, lancée dès cet été par la régie Transport Of London (TFL) va plus loin : adapter le système SCOOT aux flux des piétons afin de décongestionner les trottoirs autours de sites importants tels des stations de métro ou des stades. Des caméras de comptage seront chargées d'évaluer le nombre de piétons présents dans un périmètre virtuel aux alentours du passage piétons. Si le nombre est élevé, le temps d'allumage du feu piétons vert sera augmenté. Ce système sera expérimenté dès cet été près de deux stations de métro (Tooting Bec et Balham).
Cette nouvelle expérimentation s'inscrit dans le cadre du plan Safe streets of London dont l'objectif est de réduire de 40% le nombre de victimes dans les rues de Londres d'ici 2020.
Une seconde expérimentation est menée parallèlement à celle-ci auprès de nouveaux boutons poussoirs associés à des capteurs chargés de détecter si le piétons a bien traversé suite à son appel ou bien si il a changé d'avis. Dans le cadre de cette expérimentation, les feux piétons ne sont plus placés de l'autre côté du passage mais au dessus du bouton poussoir afin d'inciter les piétons à regarder dans le sens du trafic en attendant de traverser.
Londres : le temps des feux bientôt adaptés au flux des piétons 05.2014
• Le salon international Intertraffic s'est tenu à Amsterdam du 25 au 28 mars. Lieu de rendez-vous incontournable des acteurs des infrastructures de transport, ce salon récompense également les meilleures innovations.
Le nouveau feu de chantier Tempo Solaire du fabricant français Trafic Technologie Système a obtenu le prix de la meilleure innovation dans la catégorie gestion du trafic. Ce feu de chantier est le premier du marché à être équipé d'un panneau solaire en complément de sa batterie traditionnelle : la journée le feu se recharge, la nuit il fonctionne sur batterie. Il a été testé en fonctionnement autonome pendant 1 an.
Fareco, Lacroix Trafic, SEA Signalisation et Aximum étaient également présents à ce salon.
• Suite à une demande du maire de Strasbourg en aout 2013, l'Etat vient d'autoriser la mise en place d'un décompteur piéton à titre expérimental pour une durée de deux ans. Ce décompteur se compose d'un module à LED capable d'afficher des chiffres de 0 à 99 activé uniquement lorsque la phase piétons est au rouge, leur indiquant ainsi le temps restant avant de pouvoir traverser. La mise en place d'un tel dispositif nécessite un carrefour à temps fixe.
De précédentes expérimentations de décompteurs piétons menées à Lyon et Boulogne Billancourt entre 1990 et 1995 avaient donné des résultats négatifs.
Récompense française à Intertraffic, décompteur à Strasbourg 04.2014
Installation expérimentale validée
©Vialis
La société nationale des chemins de fer belge (SNCB) a lancé un vaste plan de modernisation concernant 800 passages à niveau. Ce plan inclu le remplacement des équipements de sécurité à usage routier : barrières, sonneries, et feux de signalisation.
Les nouveaux feux seront réalisés par la société néerlandaise Vialis. Ils seront fixés sur un mât entièrement équipé de bandes rétroréflechissantes rouges et blanches. Leur fonctionnement sera identique aux anciens : lorsque le passage est ouvert, le feu inférieur blanc clignote, lorsque le passage est fermé, les deux feux supérieurs rouges clignotent alternativement.
La majorité des feux de signalisation pour passage à niveau de Belgique datent des années 1960/1970, ils sont conçus par la société Orlians Signalling Technology (OST) et fonctionnent avec des lampes incandescentes (5V pour le blanc, 24V avec réflecteur incorporé dans la lampe pour les rouges).
Le feu blanc qui autorise le franchissement du passage est obtenu grâce à une lentille bleutée afin d'atténuer l'éblouissement.
Les plus anciens feux sont équipés d'un oscillateur fonctionnant avec des billes de plomb afin de réaliser le clignotement en alternances des feux rouges.
La SNCB remplace 800 feux de passage à niveau 03.2014
Vous pensiez que l'image du policier qui régulait la circulation manuellement aux grands carrefours avec son bâton et son képi était définitivement terminée ? Et bien vous vous trompez.
En effet, la ville de Kinshasa au Congo, a installé en juin dernier un nouvel outil de régulation inspiré des policiers d'autrefois. Ce robot a été conçu par une association congolaise venant en aide aux femmes ingénieures.
Équipé de caméras à la place des yeux et de rangées de diodes rouges et vertes au niveau des mains, il pivote sur lui même et lève ou descend ses bras afin d'indiquer aux automobilistes et piétons si ils peuvent s'engager. Ce robot possède également une enceinte lui permettant de diffuser des messages sonores. Entièrement autonome, il fonctionne à l'énergie solaire.
D'un coût de 15 000 dollars chacun, plusieurs exemplaires ont été installés à Kinshasa.
Tous les médias africains et internationaux relate les exploits de ce robot. C'est le cas de l'Agence France Presse qui a réalisé un reportage sur cette initiative congolaise pour le moins originale (reportage à visionner ci-contre).
A en croire sa créatrice, ce robot des ambitions internationales, puisqu'il a vocation à être commercialisé sur plusieurs autres continents.
Le robot made in Kinshasa 02.2014
Alors qu'en France les répétiteurs sont utilisés depuis les balbutiements de la signalisation lumineuse de régulation dans les années 1920, le 13 décembre dernier, le ministre des transports britannique, Stephen Hammond, autorise officiellement l'implantation de répétiteurs sur l'ensemble du territoire de la Grande-Bretagne...mais uniquement pour les vélos.
Cette petite révolution dans le monde de la SLT britannique résulte d'une demande des cyclistes britanniques, via l'association Transport Research and Development (TRD). Selon un sondage réalisé sur des fans du vélos Anglais, 80% d'entre eux sont favorables à l'implantation de ces répétiteurs cyclistes. L'expérimentation va être menée sur 11 sites de la capitale britannique dès janvier 2014 et étendue à toute la capitale et d'autres grandes villes du pays si elle est concluante.
Ces répétiteurs vont permettre aux cyclistes britanniques d'appréhender plus facilement les intersections qui en sont équipés, et de faciliter leur démarrage lors du passage du vert (plus besoin de lever la tête pour scruter l'imposant feu principal destiné aux véhicules).
L'usage des répétiteurs reste facultatif en France, certaines villes comme Lyon n'en installe qu'avec parcimonie, mais la très grande majorité en installe systématiquement. La France fait figure d'exception en la matière puisqu'elle est la seule nation a disposer de répétiteurs sur presque tous les carrefours.
L'Angleterre autorise l'implantation de répétiteurs 01.2014
Décompteur sur feu Lacroix Alumix 2 installé à Alger.
Depuis la mise en place du contrat de haute performance énergétique, la ville de Paris ne cesse de nous étonner en matière d'innovation. D'ordinaire très conservateurs en matière d'équipements urbains, les décideurs parisiens s'ouvrent petit à petit à de nouveaux produits.
De nouveau éclairages publics à LED sont installés ici et là, notamment sur les voies sur berge, et un nouveau modèle de borne lumineuse a été accepté et commence à être installé sur tout le territoire de la capitale (borne Galaxie à LED commercialisée par Garbarini Fareco).
Au mois de septembre dernier, la commande exceptionnelle de 1500 feux tricolores auprès de la tôlerie Grolleau avait fait les gros titres de la presse nationale.
Enfin, il y a quelques jours, le Conseil de Paris a adopté l'installation d'équipements uniques en France, et même révolutionnaires pour la ville de Paris. Sur proposition de l'élue UMP Laurence Douvin, des décompteurs vont être installés aux cotés des signaux piétons. «Cette proposition a un but précis, elle va permettre d'améliorer la sécurité et notamment celle des piétons qui sont les plus vulnérables », selon cette élue du XVIIème arrondissement.
Les décompteurs pour feux tricolores sont cependant très utillisés en Asie et dans le Nord de la France.
La ville de Paris expérimente les décompteurs piétons 12.2013
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