SIGNAL D'AFFECTATION DE VOIE R21 (S.A.V.)
RADAR DE FRANCHISSEMENT DE FEU ROUGE
MÂT CANNELÉ ou MÂT À CANNELURES
LIGNE DE FEUX ou FEU-TOTEM
Lentille toile d'arraignée
Double lentille de fresnel
FLÈCHE CLIGNOTANTE D'ANTICIPATION R16
FEU UNICOLORE CLIGNOTANT R1
FEU TRICOLORE DE CONTROLE DE FLOT R22
FEUX R17/R18 TRANSPORT EN COMMUN SUR SITE PROPRE (SRTC)
FEU CLIGNOTANT D'ANTICIPATION MODAUX R15
FEUX TRICOLORES MODAUX R13 (BUS et CYCLES)
FEU DE VIOLATION DE PASSAGE
FEU D'ARRÊT ROUGE CLIGNOTANT R24
Surnom donné aux anciennes bornes lumineuse des années 1970/1980.
Les petites lentilles rouges émettaient une lumière formant deux cercles rouge ce qui faisait penser à des yeux de chat la nuit.
Egalement appelé pare-soleil, la visière est placée au dessus de chaque lentille d'un feu tricolore.
Elle a pour but d'accentuer la visibilité de la source lumineuse en l'isolant du soleil ou d'autres sources lumineuses extérieures.
Elle permet également d'éviter que la lumière émise par le feu tricolore ne viennent fuiter vers des habitations ou éblouir les piétons et limite le dépot de saleté sur les lentilles.
Egalement appelé SAV, ce signal comporte toujours trois éléments sur fond noir :
- 1 croix de Saint André rouge (interdiction de s'engager)
- 1 flèche oblique à 45° orientée vers le bas jaune et clignotante (rabattement)
- 1 flèche vert verticale dirigée vers le bas (circulation autorisée)
Il est toujours placé en hauteur, au dessus d'une voie de circulation, et le plus souvent implanté sur autoroute ou à l'entrée des tunnels routiers.
Il est réglementé par la 9ème de l'Instruction Interministérielle sur la Signalisation Routière (IISR) relative à la signalisation variable.
FEU BICOLORE DE CONTROLE INDIVIDUEL R23
DIODE ÉLECTRO-LUMINESCENTE (D.E.L.)
DÉTECTEUR DE VÉHICULES EN MOUVEMENT
BUS À HAUT NIVEAU DE SERVICE (BHNS)
APPEL PIÉTONS ou BOUTON POUSSOIR
Système de transport par autobus ou trolleybus ayant une forte fréquence (entre 5 à 10 min), et sur un parcours partiellement ou entièrement sur site propre.
Le BHNS, tout comme le tramway, bénéficie d'une priorité aux feux tricolores.
En circulation sur site propre, le BHNS est soumis aux feux tricolores de type tramway (R17) et sa conduite peut être équipée de signal d'aide à la conduite (SAC).
Gertrude au poste de commande REMI de Reims (51)
Gestion Electronique de Régulation en Temps Réel pour l'Urbanisme, les Déplacements et l'Environnement est une société anonyme d'économie mixte (SAEM) créée en 1981.Confrontés à de forts problèmes de congestion de la circulation à la fin des années 1970, les ingénieurs de la communauté urbaine de Bordeaux mettent au point Gertrude qui est un système centralisé de gestion des feux tricolores. Relié à des équipements adaptatifs (boucles magnétiques, radards hyperfréquence) le système Gertrude adapte automatiquement les temps des feux tricolores selon la densité du trafic sur le secteur où ils se trouvent.
Ce système français est utilisé dans toute la France (Reims, Montpellier, Troyes, Metz, Fort de France...), mais aussi dans le monde entier (Lisbonne, Porto, Casablanca, Pékin...).
Message en braille :
"rue du général gouverneur Eboué
Médiathèque"
(exemplaire photographié à Issy les Moulineaux)
Ce dispositif est un boitier vibrant à destination des personnes amblyopes.
Lorsque le signal piétons est vert, le boitier vibre. La personne malvoyante ressent la vibration en posant la main sur le boitier et sait alors qu'elle peut traverser en toute sécurité.
Un message en braille indiquant le nom de la rue et les bâtiments importants se situant à proximité est également présent sur le dessus du boitier.
Afin de limiter les effets de la vibration sur le support du feu, le boitier vibrant est isolé au moyen de silent blocks.
Le répétiteur R11v est un petit feu tricolore dont les lentilles font généralement Ø100 mm de diamètre.
Il a été inventé dans les années 1930 afin d'améliorer la visibilité du feu tricolore pour les premiers véhicules arrêtés à la ligne d'effet des feux. Il est en règle générale fixé à environ 1 m du sol.
Il doit toujours être systématiquement identique au signal tricolore principal qu'il répète. Par exemple, si le feu principal comporte des masques modaux (bus, cycle), le répétiteur doit obligatoirement en posséder.
Son implantation est facultative.
Fixé en général au sommet d'un mât, le radar hyperfréquence est utilisé pour la détection des véhicules sur une voie de circulation (couloirs de bus, voies peu empruntées, comptage de véhicules...). Le radar émet des ondes à haute fréquence qui se réfléchissent sur les véhicules en approche. Le nombre des impulsions renvoyées au radar permet de calculer le nombre de véhicules et de faire passer en conséquence les feux au rouge ou au vert.
Contrairement aux radars de sanction automatisée, ils n'ont pas un but répréssif.
Le radar hyperfréquence est également utilisé pour la détection des piétons aux abords d'un passage protégé.
Dispositif de sanction automatisé associé au fonctionnement des feux tricolores.
Le radar de marque Garbarini ou Aximum est placé à environ 50 mètres de la ligne d'effet. Une boucle magnétique est placée avant cette lignne d'effet, et une autre juste après.
Lorsque le feu passe au rouge, les boucles magnétiques s'activent. Si elles perçoivent le passage d'un véhicule sur la première boucle, le radar prend une photo, puis une deuxième photo si la deuxième boucle perçois le passage d'un véhicule.
Les photos sont ensuite traitées au centre de traitement des infractions routières de Rennes.
Support de feux formant un L retourné réalisé en acier galvanisé ou en aluminium.
Elle est généralement utilisée en ville sur les grands boulevards en ligne de droite, ou sur des carrefours hors-agglomération.
Un ou plusieurs feux tricolores peuvent être fixés afin de renforcer la visibilité de la signalisation tricolore du carrefour concerné.
En acier ou en aluminium, un portique enjambe la totalité de la chaussée.
Il est utilisé en fin de rocade ou sur de larges avenues où il y a plusieurs voies de circulation.
Des feux tricolores (généralement Ø333) fixés sur un portique permettent d'être vus de loin par le plus grand nombre d'usagers.
Ces dispositifs restent rares en France et ont tendance à disparaitre.
Représentation graphique schématique d'un objet ou d'une action.
En signalisation lumineuse tricolore, 3 pictogrammes sont utilisés :
- le pictogramme piétons rouge représente un piéton immobile
- le picrogramme piétons vert représente un piéton en train de marcher
Ils sont utilisés par le feu piétons R12 et le feu d'arrêt piétons R25.
- le pictogramme vélo
Il est utilisé par les feux modaux R13.
Un pictogramme peut être appliqué sur un feu par un pochoir (masque), ou il peut être directement formé par des rangées de diodes.
Le code de la route intègre plusieurs panneaux de signalisation permanente directement associés aux feux tricolores :
A17 - annonce de feux tricolores
MF - panonceaux placés en dessous d'un feu tricolore, remplaçant des optiques à flèches (R14)
M - panonceau pouvant être placé en dessous d'un feu tricolore, destiné aux automoblistes
KC1 - panneau temporaire destiné à l'information des usagers.
Les signaux tricolores modaux (R13) ou d'anticipation (R15 ou R16) peuvent être complétés par un panonceau pour en étendre ou en limiter la portée.
Les tubes fluorescents ont été très utilisés dans les années 1970. Ce sont des lampes à décharge fonctionnant sous haute tension identiques aux tubes utilisés dans les enseignes.
Ils sont également appelés foyer serpentin, cercline ou revolux.
Seul un tube éclairant rouge contient du gaz néon (Ne). Les autres couleurs sont obtenus par de la vapeur de mercure sous basse pression.
Les tubes fluorescents ont été abandonnés dans les années 1990 au profit des diodes.
Consiste à soumettre un ensemble de carrefours à un ou plusieurs programmes de décalages.
Exemple : sur un long boulevard en sens unique constitué de 5 carrefours à feux. Le carrefour 1 passe au vert à T=0. Les véhicules démarrent, arrivent progressivement au carrefour 2 qui passe au vert à T=2. Idem pour le carrefour 3 qui passer au vert à T=4.
Ce système permet un écoulement fluide de la circulation. Les véhicules n'auront pas à s'arrêter à chaque carrefour puisque les verts des différents carrefours s'allumeront les uns après les autres.
Certaines gammes de feux tricolores (le plus souvent des feux en matière plastique) sont un montage de 3 modules, chaque partie du feu est indépendante.
Cela permet de ne produire qu'un seul et unique modèle de coque, seul le montage changera : 3 modules pour un feu tricolore, 2 modules pour un bicolore, etc...
Les gammes Minerva, Horizon ou Atlas 3G par exemple, fonctionnent sur ce modèle.
Système "Micro Ondes" mis au point par Silec dans les années 1980.
L'ensemble se compose d'un émetteur embarqué sur un véhicule prioritaire (pompiers, police...) et d'un récepteur installé au sommet d'un mât à feux tricolores.
L'émetteur émet une fréquence de 9900 Mhz en direction du récepteur. Lorsque le récepteur reçoit cette fréquence, il "donne ordre" au contrôleur de faire passer le feu au vert.
De cette façon, le passage des véhicules prioritaires en intervention à un carrefour se fait en toute sécurité puisqu'il n'y a plus de franchissement au rouge.
Aujourd'hui, ce système n'est plus commercialisé mais il continue d'être utilisé dans de nombreuses villes qui le ré-installent sur des ensembles récents.
Mémoire de l'Electricité, du Gaz et de l'Eclairage Public
Association regroupant d'actuels et d'anciens employés d'EDF/Gaz de France. Cette association dipose d'un grand musée implanté à Paris et sauvegarde d'anciens exemplaires d'appareils d'éclairage public et de signalisation tricolore des années 1920 à aujourd'hui.
Mât en aluminium ou en acier galvanisé lisse ayant un diamètre constant.
Ce type de mât est le plus répandu, et il est utilisé par toutes les gammes de feux tricolores.
Mât en aluminium, acier ou polyester de forme octogonale ayant une large base et se rétrécissant vers son sommet.
Les mâts octo-coniques sont notamment utilisés avec les gamme Théry Hindrick ou Silec Europe.
Mât droit en aluminium comportant des stries en relief.
Les mâts cannelés ont l'avantage de limiter les dégradations dûes aux inscriptions (tags) et à l'affichage sauvage (stickers).
Ils sont notamment utilisés avec les feux Garbarini Satellite ou SEA Horizon.
Désigne une gamme dont le feu tricolore forme un ensemble de mobilier urbain : le feu tricolore (généralement Ø200), le répétiteur, le caisson piétons et éventuellement la croix grecque ou la flèche R16 sont intégrés dans un seul mât.
L'ensemble forme une ligne design et élégante de mobilier urbain. Ce genre de produit est généralement implané à proximité de centres historiques, dans des quartiers d'affaires, de nouveaux quartiers modernes...
Une ligne de feux est généralement réservée aux grands fabricants nationaux.
Garbarini, ESR, Lacroix Trafic, SEA Signalisation et Théry Hindrick en possèdent.
Elle se situe entre les sources lumineuses et l'extérieur du feu. De diamètre Ø300, Ø200 ou Ø100 mm, elle est incolore sur les feux néons et LEDs, colorée rouge, jaune ou verte sur les feux à lampes incandescentes et conçue en verre pour les feux anciens (EVR, FDP...), ou en polycarbonate incassable.
Une lentille peut être de plusieurs types : ''grains de riz'' (feux néons Silec Europe), de fresnel (Garbarini Satellite incandescence), à lignes (répétiteurs EVR), lisse (feux Hodos), toile d'arraignée (répétiteur Silec Europe) etc...
De nouvelles lampes à LEDs sont apparues sur le marché.
Elles sont destinées aux feux tricolores possédant des douilles pour les lampes à incandescences.
Ces lampes ont un culot à vis mais possèdent des LEDs sur leur face avant et/ou sur leur tranche.
Par ailleurs, elles sont moins chères que les kits à LEDs proposés par les fabricants de feux, et ont une intensité lumineuse superieure aux lampes à LEDs destinées au grand public.
Jusqu'au début des années 2000, les feux équipés de lampes à incandescence étaient majoritaires. Avant l'arrivée des LEDs et leur évolution, elles représentaient la solution la plus simple.
Leur coût d'achat est très faible (quelques euros par pièce), mais elles nécessitent une maintenance importante. Leur remplacement s'effectue une fois par mois en moyenne pour des lampes classiques, tous les ans pour des lampes dites "longue durée".
Autres inconvénients : elles émettent 5% de lumière contre 95% de chaleur et émettent une lumière blanche, les lentilles des feux tricolores doivent donc être colorée, ce qui produit l'effet fantôme.
Les lampes incandescentes utilisées en signalisation tricolores sont conçues exclusivement pour ce secteur, on ne les trouvent pas dans le commerce grand public.
Afin d'accroitre leur intensité lumineuse, des parties métalliques ou plastiques brillantes sont posées derrière elles, et agissent comme un miroir.
Module lumineux ayant un aspect monobloc de diamètre Ø100, Ø200 ou Ø300 mm, composé de diodes électroluminescentes (DELs en français, LEDs en anglais) rouges, jaunes, vertes ou blanches et d'une lentille claire ou colorée.
L'ensemble formé est hermétique et est conçu afin de rentrer dans une coque de feu tricolore. Il a une durée de vie de 100 000 heures, soit 10 ans.
Les premiers feux équipés de LEDs ont été conçus en 1986-1987 (EVR et TH).
Les LEDs ne nécéssitent aucune maintenance, elles sont économes en énergie, et offrent une intensité lumineuse nettement superieure par rapport aux autres sources lumineuses. Leur achat est rentabilisé au bout de 5 ans.
D'autre part, les feux équipés de LEDs possèdent des lentilles incolores, ce qui supprime l'éffet fantôme, puisque les LEDs émettent directement une lumière colorée.
Un kit à LEDs Sagem DIOFIT coûte environ 130€ HT, mais ces tarifs sont dégressifs.
C'est un mât droit, le plus souvent octo-conique, d'une hauteur maximale de 10 mètres.
Il comporte un feu tricolore implanté environ 3 mètres au dessus du sol, ainsi qu'un autre feu (généralement Ø333) implanté beaucoup plus haut afin d'être vu du plus grand nombre.
Il est utilisé sur une voie en ligne droite, lorsqu'une potence ne peut pas être implantée.
La sixième partie de l'Instruction Interministerielle sur la Signalisation Routière (IISR), règlemente la hauteur d'implantation des feux de circulation routière.
Un feu tricolore implanté sur trottoir ou accotement doit être placé au minimum à 2 mètres au dessus du sol et au maximum à 4.20 mètres.
Le répétiteur, quand à lui, doit être fixé à 1 mètre du sol ; le caisson piétons se trouve entre le répétiteur et le feu tricolore, donc 1.50 mètres.
Située en dessous ou à côté du feu tricolore principal, lorsqu'elle clignote, elle tolère le passage des véhicules dans son sens, même si le feu tricolore est rouge, mais ne donne en aucun cas la priorité.
Une flèche peut indiquer une ou plusieurs directions.
Avant l'appartition de flèches jaunes et clignotantes en 1967, les flèches d'anticipation étaient vertes et fixes.
Identique à un feu tricolore classique que l'on trouve à un carrefour, il est implanté sur une bretelle d'accès à une autoroute ou une voie express.
Il permet de réguler le flot de véhicules entrant sur les voies lorsque la circulation est dense, ou aux heures de pointes.
Sur ces feux, le feu vert est généralement remplacé par un feu orange clignotant.
Ce système est notamment utilisé sur les autoroutes franciliennes (BP, A3, A4...).
Ils sont utilisés en complément des panneaux de signalisation de danger ou de priorité et ainsi attirer l'attention des automobilistes afin de rompre le phénomène de banalisation des panneaux qui fait que les usagers de la route ne font plus attention à la signalisation.
Leur emploi est occasionel et uniquement en cas de nécessité.
Le plus souvent clignotant ils peuvent aussi émettre des flashs lumineux.
Ils sont destinés à admettre les véhicules de transport en commun dans une intersection.
Ces feux concernent les bus, tramways, métros et trains circulant en centre-ville.
- L'HORIZONTAL : interdit le passage (équivalent du feu rouge)
- LE VERTICAL : autorise le passage (équivalent du feu vert)
- LE DISQUE : donne l'arrêt mais le conducteur peu ne pas s'arrêter (équivalent du jaune)
Le fonctionnement des équipements pour transport en commun sur site propre est détaillé sur cette page. Aussi appelé caisson piétons, il se compose d'un pictogramme rouge et d'un pictogramme vert normalisés.
Il est généralement implanté plus bas que le feu tricolore principal et peut être équipé d'un boitier sonore à destination des personnes amblyopes dont les messages sonores sont réglementés.
Son orientation peut être verticale ou horizontale.
La durée d'allumage de la couleur rouge ne doit pas excéder 120 secondes.
Voir aussi : boitier sonore, pictogramme
Ils doivent être implantés contre un feu tricolore R11, de préférence à sa droite, et à hauteur du feu vert. Le feu portant la mention "BUS" est codifié R15b ; celui avec le pictogramme vélo est appelé R15c.
Selon une étude, l'emploi des feux clignotants modaux R13 est moins dangereuse que l'emploi de feux tricolores modaux ci-dessus car ils concernent une catégorie spécifique de conducteurs et de véhicules.
Leur fonctionnement est le même que celui des feux tricolores R11, à l'exception qu'ils sont équipés de pictogrammes réglementés "BUS" ou "VELO".
Le répétiteur accompagnant ces feux doit également être munis de pictogrammes identiques.
Ils ne doivent être utilisés que lorsque les bus ou les vélos disposent d'une voie réservée mais non séparée des autres voies de circulation.
Un feu R13 pour cyclistes peut n'être implanté que par un répétiteur.
Petit feu à éclats orange, il est implanté au dessus des feux bicolores aux gares de péage.
Lorsqu'un véhicule force la barrière de péage, le feu émet des flashs lumineux afin que les services de sécurité repèrent immédiatement la barrière concernée.
Ils sont souvent acccompagnés d'une sirène de violation de passage intégrée dans le feu bicolore qui émet un puissant son afin de signaler le forçage.
Voir aussi : feu bicolore de contrôle d'accès R23
Affiche d'explications du Grand Lyon
Interdiction de traverser destinée aux piétons. Le pictogramme rouge est fixe, la mention STOP est clignotante.
Le signal R25 ne doit être implanté que sur une site réservée aux véhicules des services réguliers de transport en commun (article 109-3, IISR 6ème partie).
La durée d'extinction entre deux allumages successifs doit être de 6 secondes minimum.
Il interdit à tous les véhicules le franchissement d'une portion de route rendue dangereuse ou impraticable pendant une durée ne pouvant pas être déterminée.
Il peut être allumé instantanément et une signalisation expliquant la nature de l'interdiction est souvent présente. Il doit être utilisé de manière inhabituelle et il est interdit de l'utiliser pour la régulation de trafic d'un carrefour.
Par ailleurs, il doit avoir un diamètre minimum de Ø160 mm (pas de répétiteur Ø100).
Il a pour but de soumettre les véhicules se présentant sur une voie unique de circulation à une obligation individuelle d'arrêt.
Le feu peut être ROUGE/VERT ou ROUGE/JAUNE clignotant.
Ils peuvent être implantés à l'entrée d'une zone piétonne, aux barrières de péage, à l'entrée d'une aire de chargement de ferry-boat.
Ils peuvent aussi être équipés de sirène et de feu de violation de passage.
Il agit comme un panneau lumineux : lorsqu'il est allumé (fixe ou clignotant), il renforce la visibilité des passages piétons en indiquant aux automobilistes que des piétons sont susceptibles de traverser la chausée, mais il ne donne en aucun cas la priorité aux piétons.
Le nom "A13b" vient du panneau "passage pour piétons" qui porte le numéro A13b.
Avant 1977, année de création du panneau, les feux portaient l'inscription "priorité aux piétons".
L'effet fantôme est une illusion d'optique causée par le soleil sur des feux tricolores à lampes incandescentes.
Le soleil est face au feu, ce qui donne l'impression que plusieurs couleurs du feu sont allumées, il devient alors difficile de connaitre l'état du feu.
Cet effet est atténué par les visières ou les cadres de contraste, et disparait avec des feux à LEDs ou à tubes fluorescents qui ont des lentilles incolores.
DIAlogue Standard pour les Equipements de Régulation de trafic
Norme de communication pour dialoguer avec des contrôleurs de carrefours à feux, des panneaux à messages variables (PMV), des stations de comptage en milieu urbain ou encore des parcs de stationnement.
Le protocole de communication DIASER est régit par l'AFNOR sous la norme NF P 99-071, elle a été instaurée en 1990 par la commission de normalisation de la régulation du trafic (CN 05).
Détecteurs Théry Hindrick/SFIM
Datant des années 1980, ces systèmes sont installés à l'extremité d'un mât.
Ils servent à modifier les états des feux tricolores lorsqu'un ou plusieurs véhicules sont détectés.
Les boules sont utilisées pour un couloir de circulation, les boitiers à deux branches pour plusieurs couloirs.
Aujourd'hui, ces équipements sont remplacés au profit de matériels plus moderne : boucles magnétiques, radars hyperfréquences.
Désinstallation d'un feu tricolore.
Selon la Bible, Saint André, apôtre de Jésus, fut crucifié par les romains sur une croix en forme de X, ce qui a donné le nom de croix de Saint André.
En signalisation, la croix de Saint André rouge est utilisée sur les Signaux d'Affectation de Voies (S.A.V.). Elle symbolise la fermeture d'une voie de circulation.
A ne pas confondre avec la croix grecque décrite ci-dessous.
Feux dos à dos (interdit depuis 1991)
La forme de la croix grecque est identique à celle de Saint André, seule l'inclinaison change, puisque la croix grecque est droite.
Elle est implantée sur un carrefour à risque, dos à un feu tricolore et à hauteur de la lanterne rouge.
La croix grecque s'allume et s'éteint en même temps que la lanterne rouge du feu tricolore. Elle doit toujours être placée dos à ce feu, à hauteur du feu rouge.
Avant l'apparition des croix grecques, deux feux tricolores étaient implantés dos à dos. Ce type d'installation est interdit depuis 1991.
Automate dédié à la commande et à la gestion des feux tricolores d'un carrefour.
La fonction principale d'un contrôleur est d'assurer la commande des feux en respectant les contraintes de sécurité définies entre les lignes de feux antagonistes.
Aujourd'hui les contrôleurs de carrefour sont équipés de cartes de programmation informatiques qui régulent les temps de durée des feux de signalisation d'un carrefour.
Tous les contrôleurs utilisés en France doivent avoir reçus un procès verbal de conformité délivré par le SETRA. Vous pouvez consulter la liste des contrôleurs conformes en cliquant ici. Bras ou patte pivotant sur lui-même et permettant de fixer un feu tricolore, un répétiteur ou un caisson piétons.
Généralement en fonte d'aluminium, les feux tricolores, bicolores et les répétiteurs en possèdent deux. Les feux unicolores et les caissons piétons peuvent n'en avoir qu'une seule, en général sur le haut.
Boitier destiné aux usagers malvoyants.
Sa forme ressemble à celle d'un boitier d'appel piétons, mais il dispose d'un plan incliné sur lequel peut être apposé un message en braille.
Pour actionner les messages sonores, l'usager mal-voyant actionne le bouton poussoir qui remplace alors une télécommande classique. Placé en dessous du boitier, il permet d'éviter la confusion avec un bouton poussoir classique.Ce boîtier est conçu par la société EO Guidage. Il équipe entre autres les rues de Paris depuis 2002.
Boitier en métal ou en plastique possédant un bouton, le plus souvent rouge.
Cet équipement est à disposition des piétons souhaitant traverser en toute sécurité. Une fois le bouton enfoncé, les feux tricolores passent au rouge, les feux piétons, au vert.
Il en éxiste deux types : lumineux, non lumineux.
Les appels lumineux comportent un ou deux messages. Lorsque le piéton appuie sur le bouton un message "appel pris en compte" s'allume.
Sur les appels non lumineux, aucun message ne s'affiche, seule une plaque "appuyer" est posée.
Boucles magnétiques sur autoroute, pour le comptage des véhicules
Des câbles dégageant un champ magnétique sont placés dans l'enrobé de la chaussée. Lorsqu'une masse métallique passe dessus la boucle réagit en la détectant.
Il en existe plusieurs types :
- boucle d'adaptabilité pour autoriser le passage d'un véhicule sur une voie à faible circulation
- boucle de file d'attente pour mesurer la densité de véhicules stoppés au rouge
- boucle de comptage pour évaluer le nombre de véhicules circulant sur un axe
Voir aussi : radar de détection
Equipement de signalisation lumineuse placé au nez des ilots séparateurs en milieu de chaussée et clignotant afin de signaler l'obstacle aux automobilistes.
Très utilisées dans les années 1970-1980, aujourd'hui en voie de disparition, la plupart ne sont plus entretenues.
Cependant, de très beaux exemplaires sont toujours en service à Nancy.
Haut-parleur intégré aux feux piétons, ou placé à proximité.
Il est relié à un système électronique avec des sons MP3 et à un récepteur.
Les sons sont déclenchés par les mal-voyants, au moyen d'une télécommande ou en enfonçant le bouton d'un boitier déporté (cf ci-après).
Les télécommandes utilisées sont normalisées et doivent fonctionner avec tous les systèmes installés en France.
Voir aussi : répétiteur tactile
En matière plastique ou en alu, il encadre un feu tricolore Ø300, Ø200 ou mixte.
Il est utilisé pour améliorer la perception des feux tricolores sur fond clair ou éblouissant.
Le cadre de contraste est obligatoire pour les feux tricolores Ø200, Ø300
et mixtes implantés hors-agglomération (article 109-4 de l'IISR, 6ème partie).
Le carter ou la coque est la partie arrière d'un feu tricolore.
Il protège les parties électriques et les sources lumineuses.
C'est une des parties les plus résistantes d'un feu tricolore, souvent réalisée en fonte d'aluminium afin de résister au vandalisme.
le site d'information sur la
signalisation
lumineuse
tricolore
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