Schéma de fonctionnement du PPS
Toulouse Métropole - 2015
Régulation en goutte à goutte
DIRA - 2019
À l'inverse du dispositif précédent de feux asservis à la vitesse, ce système récompense l'automobiliste qui respecte la limitation de vitesse.
Dans ce cas, un feu tricolore est par défaut au rouge permanent et associé à un radar de détection de la vitesse. Lorsqu'un véhicule se présente face au feu, le radar évalue sa vitesse : si celle-ci est conforme à la limitation en vigueur sur la voie concernée, le feu passe au vert, permettant ainsi à l'usager de continuer sa route sans être stoppé, il est alors "récompensé". Si la vitesse est supérieure à la limitation, le feu reste au rouge le temps nécessaire afin de casser la vitesse du véhicule en excès, avant de passer au vert une fois le véhicule arrêté.
Ce dispositif s'est très répandu ces dernières années, encouragé par certains constructeurs, notamment dans les communes rurales soucieuses de faire ralentir les véhicules qui les traversent, car il s'agit d'un système simple, ne nécessitant pas de lourds travaux d'aménagement. Mais il n'est pour autant pas plus réglementaire que le système de feu asservi à la vitesse et constitue un usage abusif du feu tricolore.
Selon une étude du CETE Méditerannée, le dispositif de feu récompense montre rapidement ses limites lorsque plusieurs véhicules se succèdent, car seul la vitesse du premier véhicule est prise en compte, et il n'est viable que sur des routes à faible trafic. Des expérimentations menées par le CEREMA sont actuellement en cours.
Ce système, également appelé "feu à l'espagnol" a pour but de "sanctionner" l'automobiliste en excès de vitesse. Le principe est d’imposer par un feu rouge l’arrêt aux véhicules ne respectant pas la limitation de vitesse en vigueur.
Dans ce cas, un feu tricolore est par défaut au vert permanent et associé à un radar de détection de la vitesse. Lorsqu'un véhicule se présente face au feu, le radar évalue sa vitesse : si celle-ci est conforme à la limitation en vigueur sur la voie concernée, le feu reste au vert. Si la vitesse est supérieure à la limitation, le feu passe au rouge le temps nécessaire afin de casser la vitesse du véhicule en excès, avant de repasser au vert une fois le véhicule arrêté.
Ce dispositif, bien que toléré, est contraire à la réglementation en vigueur car il constitue un détournement de l'usage premier des feux tricolores. La direction de la sécurité et de la circulation routières a condamné dès 1995 dans une circulaire l'utilisation abusive de ce système.
Selon une étude du CETE Méditerannée, le dispositif de feu asservi à la vitesse présente des effets pervers dangereux, notamment avec les usagers locaux connaissant le système, qui sont amenés à faire un écart pour éviter le détecteur, voire de franchir le feu au rouge.
Feux asservis à la vitesse
> HISTORIQUE DU PPS
Le passage piéton spécifique a été expérimenté pour la première fois en 1985 au sein de la zone expérimentale et laboratoire du trafic (ZELT) de Toulouse, pilotée par le Centre d'Études Techniques de l'Équipement (CETE Sud-Ouest), aujourd'hui devenu le CEREMA, dans le but de faciliter la traversée des piétons sur les grands axes.
Le signal piétons pps n'a été officiellement intégré au sein de la réglementation française qu'en 2015.
> LA RÉGLEMENTATION
• IISR 6ème partie, article 110-2 paragraphe 6
• Arrêté du 23 septembre 2015
Le passage piéton spécifique est une traversée piétonne implantée en section courante et équipée de feux tricolores, de feux piétons spécifiques appelés R12 pps, et de radars de détection de la présence de piétons.
Par défaut, lorsqu'il n'y a pas de piéton détecté, tous les signaux du dispositif sont éteints.
Cycle partiel : lorsqu'un piéton est détecté, la barre verticale jaune des signaux piétons pps clignote, et les feux voitures passent au jaune clignotant central. Si le piéton quitte la zone de détection au bout de cinq secondes, les signaux piétons pps s'éteignent et les feux voitures passent au jaune clignotant sur le feu du bas pour une durée permettant au piéton de se dégager de la zone de conflits, avant de s'éteindre complètement.
Cycle complet : dans le cas où le piéton est détecté plus de 5 secondes, les feux voitures passent au jaune fixe central, et les signaux piétons pps au rouge. Les feux voitures passent ensuite au rouge, puis les signaux piétons pps au vert. Une fois la durée du vert piétons écoulée, le signal piétons pps passe au rouge pendant un temps dit de dégagement piéton, puis s'il n'y pas d'autres piétons détectés, les feux voitures passent au jaune clignotant sur le feu du bas pendant une durée de 25 secondes, avant l'extinction totale de tous les signaux.
Cycle prolongé : lorsque d'autres piétons sont détectés alors que le cycle complet n'est pas encore achevé, le signal piétons pps reste au rouge et la barre verticale jaune clignotante s'allume avant le démarrage d'un nouveau cycle complet.
Les temps d'allumage du signal piétons pps doivent être au minimum de six secondes pour le feu vert, et de de cinq secondes pour le feu jaune clignotant. Conformément à la réglementation en vigueur, ils doivent être équipés de dispositifs sonores permettant aux personnes malvoyantes de connaître la période pendant laquelle il leur est possible de traverser. Le déclenchement de ces dispositifs par télécommande entraine systématiquement le déclenchement d'un cycle complet du passage piétons spécifique.
Passage piéton spécifique (PPS)
> LE CAS DE L'ILE DE FRANCE
La Direction des Routes d'Ile de France (DiRIF) a expérimenté la régulation d'accès à l'entrée des autoroutes de l'est de la région parisienne entre 2007 et 2010 :
• 15% de gain de temps aux heures de pointe
• vitesse moyenne augmentée de 10km/h aux heures de pointe
• -20% de risque d'accident
• -30% d'émissions polluantes
> LA RÉGLEMENTATION
• IISR 6ème partie, article 111
• IISR 9ème partie, article 177
Les signaux tricolores de contrôle de flot ont pour but de limiter périodiquement le débit de véhicules entrant sur un axe routier afin d'éviter ou de limiter la saturation du trafic sur cet axe.
Ce type de régulation est implanté sur une ou plusieurs bretelles d'accès, principalement à des voies rapides ou autoroutières faisant l'objet d'un fort trafic périodique. Sa mise en oeuvre nécessite un étude préalable afin de définir les portions et bretelles concernées, ainsi que les plages horaires d'activation du dispositif correspondant aux heures de pointe.
Ce dispositif particulier de régulation se compose de :
- Une signalisation d'approche, de préférence dynamique par panneaux lumineux s'activant lorsque la régulation est active, composée des panneaux limitation de vitesse (B14) et annonce de feux tricolores (A17).
- Une signalisation de position, composée de feux tricolores R22 implantés à droite de la chaussée et éventuellement répétés à gauche, avec de préférence un cadre de contraste.
Si la voie d'accès à l'axe routier concerné est prioritaire, le feu R22v est employé (rouge-jaune-vert), dans le cas inverse le feu R22j (rouge-jaune-jaune clignotant) est employé. Les feux tricolores doivent être implantés sufisament loin de la voie d'insertion pour permettre l'accélération des véhicules. Lorsque la régulation est active, le temps d'arrêt des véhicules doit être limité afin d'éviter la formation d'une file d'attente remontant en amont de la bretelle. Lorsque la régulation est inactive, les feux sont totalement éteints (position neutre).
Cette régulation de contrôle de flot est dite en "peloton", car elle s'effectue par groupes de véhicules. Le deuxième type de régulation de contrôle de flot est appelé "goutte à goutte" et correspond à une régulation d'accès individuel véhicule par véhicule (gare de péage, accès à une zone piétonne, par exemple).
Cas particuliers de régulation
le site d'information sur la
signalisation
lumineuse
tricolore
©2006-2023 | Conception : Hugo MAILLET - tous droits réservés | Les sociétés et marques représentées appartiennent respectivement à leur propriétaire