• Réglementation
Le fonctionnement des signaux lumineux belges est quasiment identique à celui des feux français La principale différence concerne la flèche d'anticipation qui autorise le franchissement du feu rouge dans la direction qu'elle indique. Cette dernière est orange clignotante en France, tandis qu'en Belgique elle est verte et non-clignotante.
• Feux de passage à niveau
Les signaux pour passage à niveau belges possèdent trois feux : le premier est blanc et clignote lorsque le passage est ouvert pour signaler que le passage à niveau est bien en fonctionnement, les deux autres sont rouges et clignotent en alternance (fonctionement wig-wag) lorsque le passage est fermé. Ces feux appartiennent à la société nationale des chemins de fer belges (SNCB), dont 800 exemplaires datant des années 1960 et 1970 ont été remplacés en 2014.
• En Flandres
Pour se distinguer de son voisin Wallon, la région néerlandophone (Flandres) a implanté ses signaux tricolores sur des mâts à rayures jaunes et noires. Les modèles implantés sont cependant les mêmes, également équipés de cadre de contraste.
• Bruxelles
Dans la capitale Bruxelles, à partir des années 2010, la rénovation des carrefours à feux a vu l'apparition de feux Swarco Alustar sur mâts gris, plus sobres et plus élégants que leurs ancêtres à cadre de contraste sur mât rouge et blanc. Cependant en 2013, une ministre a voulu repeindre ces mâts en jaune et bleu (les couleurs de la capitale belge), afin de les rendre plus visibles. Une opération de communication qui s'est limitée à un seul carrefour, les 4500 autres feux ont finalement conservé leur couleur d'origine (1600 rouges et blancs, 2900 gris).
Depuis 2013, des décompteurs piétons sont également installés à certains carrefours.
• En Wallonie
Depuis les années 1950, dans la région francophone (Wallonie), les feux tricolores sont implantés sur des mâts à rayures rouges et blanches. Ils sont équipés de cadre de contaste arrondis à leur extrêmité.
Les signaux les plus anciens sont conçus en métal (fabrication GTE Atea ou Westinghouse), les plus récents sont conçus en matière plastique (Swarco ou Sagem). Même si les mâts rouge et blanc sont toujours largement implantés en Wallonie, des mâts plus sobres de couleur grise et des feux plus esthétiques sans cadre de contraste sont apparus dans les centres ville à partir des années 2010.
Le fabricant français Silec (Sagem) est présent en Wallonie depuis les années 1980/1990, notamment dans la ville de Charleroi où l'on trouve des carrefour équipés en signaux Astron et Atlas.
Des signaux répétiteurs commencent à faire leur apparition en Belgique d'où ils étaient complètement absents à partir des années 2010.
La dernière ligne de tramway de Charleroi (ligne 3 du métro léger) a été inaugurée en 2012.
Dès 2011, ces nouveaux signaux Swarco Alustar sont apparus sur le tracé de ce tramway, de couleur grise, sans cadre de contraste et sur mâts également de couleur grise. C'est une première dans cette région de Wallonie où les feux étaient habituellement implantés sur des mâts rayés rouge et blanc, caractéristiques de la région Wallonne.
• signaux d'origine inconnue
• Swarco Standard • Sagem REVA
• Silec Atlas
Feu Routier - Verkeerslichten
P.TROCCO - Charleroi (métro)
Les feux Westinghouse sont les plus anciens que l'on peut trouver en Belgique, ils datent des années 1960 et 1970 et ont été commercialisés par la filiale belge.
On en trouvait beaucoup à Bruxelles montés sur des bornes lumineuses.
Il ne subsiste que quelques exemplaires en Wallonie.
La banlieue de Charleroi (Gosselies, Jumet) a acquis des feux français Silec Astron dans les années 1990.
Ils sont fixés sur des mâts en aluminium, avec des fixations Silux.
Les feux piétons se composent de deux caissons à pictogramme.
Archives judicaires - années 1950
Envoi de Christian TOUMPSIN
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